Août 26, 2018 ACTUALITE, Afrique australe, POLITIQUE 0
Élu à la faveur de l’élection présidentielle du 30 juillet, Emmerson Mnangagwa a prêté serment comme ‘’vrai nouveau’’ président du Zimbabwe. C’était le dimanche 26 août où il a appelé ses compatriotes à tourner la page des élections et à se mettre au travail pour relever les nombreux défis auxquels le Zimbabwe fait face.
Prononçant son discours d’investiture devant plusieurs milliers de ses partisans et de chefs d’État africains réunis dans un stade de la capitale Harare, Emmerson Mnangagwa a laissé entendre : « Voici le nouveau Zimbabwe, l’aube d’une 2e république du Zimbabwe ». Et d’ajouter, « maintenant que les élections sont derrière nous, nous devons maintenant nous concentrer sur les défis économiques de notre nation », tout en annonçant, « Nous allons lancer des mesures pour attirer les investissements nationaux et étrangers (…), la créations d’emplois sera au cœur de nos efforts ».
Ce qui sonne comme un appel à la retenu et même à la renonciation de la contestation des résultats – brandie et jusque-là maintenue – par l’opposant Nelson Chamisa. Du reste, à la veille de cette cérémonie d’investiture, M. Chamisa a déclaré au cours d’une conférence de presse que « Je me considère légitimement comme le dirigeant du Zimbabwe (…) nous avons remporté une nette majorité ».
En rappel, Emmerson Mnangagwa, ancien vice-président sous Robert Mugabé, a été proclamé vainqueur de l’élection présidentielle du 30 juillet, avec 50,8% des suffrages contre 44,3% pour son rival du Mouvement pour un changement démocratique (MDC), Nelson Chamisa. Arguant de nombreuses fraudes, le MDC a contesté ces résultats devant la Cour constitutionnelle. Mais la plus haute instance judiciaire du pays a validé finalement le scrutin vendredi, estimant que l’opposition n’avait pas fait la preuve de ces irrégularités.
Déjà, en tant que président désormais dans ses fonctions, Mnangagwa a promis une enquête pour faire la lumière sur les répressions et arrestations survenues après le scrutin du 30 juillet et qui ont entrainé la mort de six personnes. A l’en croire, « L’incident violent isolé et malheureux du 1er août était regrettable et totalement inacceptable. J’annoncerai bientôt la nomination d’une commission d’enquête ».
Cette promesse a été faite devant de milliers de Zimbwéens et de nombreux chefs d’État dont le Sud-Africain Cyril Ramaphosa, le Zambien Edgar Lungu, le Rwandais Paul Kagame, le Congolais Joseph Kabila.
Signalons que l’ex-président Robert Mugabe s’est excusé et s’est fait représenter par sa fille Bona. Il aurait exprimé ses « chaleureuses félicitations » à son successeur Mnangagwa qui a assuré l’intérim depuis que l’armée l’a chassé du pouvoir en novembre 2017.
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