Juil 08, 2018 Maghreb, SOCIETE 0
La garde nationale tunisienne a enregistré six morts dans ses rangs à l’occasion d’une attaque perpétrée le dimanche 8 juillet contre le poste frontalier de Ghardimaou dans le gouvernorat de Jendouba (Nord-ouest).
L’attaque a visé une unité de la garde nationale tunisienne qui était en train de patrouiller lorsqu’elle a été ciblée par une bombe artisanale. S’en sont longuement suivis, des échanges de tirs au sol, tandis que des hélicoptères survolaient la région en renfort aux unités ratissant le relief montagneux et escarpé qui s’étend de Ghardimaou au village de Sraiya, lequel abriterait des campements-refuges de terroristes.
Et selon l’agence TAP, le bilan provisoire fait état de 6 morts, dont le chef du poste frontalier, et des blessés. La Tunisie a ainsi été endeuillée par un attentat meurtrier survenu sur sa principale route frontalière avec l’Algérie.
Cette attaque intervient au moment où un vaste mouvement a été opéré au sein des chefs de districts de la garde nationale, après le limogeage le 6 juin, du ministre de l’Intérieur Lotfi Brahem, lui-même issu de ce corps.
Signalons que la Tunisie soumise à un état d’urgence depuis 2015, n’a jamais écarté la menace terroriste. Mais cette menace semblait moins présente ces derniers mois au vu de la vigilance accrue des forces de l’ordre et d’une meilleure collaboration au sein du renseignement.
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