NotreAfrik – Tanzanie – Création d’un fonds pour protéger l’écosystème du Kilimandjaro et du mont Méru

Tanzanie – Création d’un fonds pour protéger l’écosystème du Kilimandjaro et du mont Méru

Nov 06, 2014 ACTUALITE, SOCIETE 0

La Tanzanie a accéléré son processus de création d’un fonds de protection de l’ environnement qui aura pour mission de protéger les écosystèmes du mont Kilimandjaro et du mont Méru, tous deux situés dans le nord du pays.

Le ministre tanzanien des Ressources naturelles et du Tourisme, Lazaro Nyalandu, a déclaré mercredi que cette initiative s’inscrivait dans le cadre de la mission du gouvernement de protéger le mont Kilimandjaro, point culminant de l’Afrique avec une altitude de 5.895 m, et le mont Méru, qui est la deuxième plus grande montagne de Tanzanie et le cinquième pic le plus élevé d’Afrique avec une altitude de 4.565 m.

« Des ressources, y compris humaines et financières, sont nécessaires si nous souhaitons replanter davantage de forêts dans le pays. Nous pouvons tous participer », a déclaré le ministre.

Ce nouveau développement survient alors que ces deux montagnes, situées dans la région des Southern Highlands dans l’est de la Tanzanie, disposent déjà de leur propre fonds, le Fonds de dotation pour la préservation de la chaîne de montagnes de l’est (EAMCEF).

Le ministre a qualifié le mont Kilimandjaro et le mont Méru de « châteaux d’eau du pays », qui assurent l’approvisionnement en eau des populations vivant sur ses flancs comme d’autres vivant plus loin de ces montagnes.

Des milliers de Tanzaniens dépendent de ces montagnes pour s’ approvisionner en eau qu’ils utilisent pour boire, pour leur usage domestique, pour l’irrigation, pour l’industrie ou encore comme source d’énergie hydroélectrique.

Ces deux montagnes jouent un rôle nécessaire dans le développement du tourisme national et abritent des réserves naturelles, le parc national du Kilimandjaro et le parc national d’Arusha.

En 2011-2012, le parc national du Kilimandjaro a accueilli au total 57.456 touristes, soit le nombre le plus élevé enregistré dans ce parc ces dernières années.

« C’est pourquoi il est important pour nous de protéger l’ écosystème pour les générations actuelle et à venir », a déclaré le ministre.