Sep 10, 2014 ACTUALITE, POLITIQUE 0
Khartoum a donné 24 heures aux responsables des centres culturels iraniens pour quitter le pays. Une décision critiquée par la porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
D’après elle, il s’agit là du résultat des « provocations de certains groupes politiques suspects au Soudan et des groupes extrémistes dans la région alors que le pays rencontre des difficultés économiques et politiques », a-t-elle déclaré à la BBC.
Une décision surprenante d’autant plus que le Soudan entretenait de bonnes relations, militaires notamment, avec l’Iran. En effet, en 2012, le président Omar el-Béchir s’était rendu à Téhéran et avait d’ailleurs qualifié les relations entre les deux pays de « profondément ancrées ». Et Israël accuse régulièrement le Soudan de servir de base de transit pour des armes Iraniennes à destination du Hamas à Gaza, ce que Khartoum a toujours démenti.
Mais pour le ministère soudanais des Affaires étrangères, les centres culturels iraniens au Soudan sont fermés pour de bon, et cette décision est bien « définitive ». Les autorités soudanaises majoritairement sunnites ont attribué leur décision « à l’accroissement des activités de ces centres dans la diffusion du chiisme », religion d’Etat iranienne.
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