Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a appelé lundi les parties belligérantes au Soudan du Sud à « respecter leur engagement sur l’établissement d’un gouvernement transitoire d’unité nationale ».
Le secrétaire général des Nations unies, dans un communiqué publié à New York par son porte-parole, a affirmé avoir pris note de la signature plus tôt lundi de la matrice de mise en œuvre de l’accord de cessation des hostilités du 23 janvier par le gouvernement du Soudan du Sud et l’Armée populaire de libération du Soudan (SPLM/AiO) à l’opposition.
Les deux parties belligérantes ont signé le document dans la capitale éthiopienne d’Addis-Abeba lors du sommet des chefs d’État de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) au Soudan du Sud.
Les dirigeants de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), organisation est-africaine qui assure la médiation dans le conflit, ont par ailleurs donné un nouveau délai de 45 jours aux parties pour former un gouvernement de transition.
Partisans de Salva Kiir et de Riek Machar s’affrontent pour le pouvoir depuis le mois de décembre 2013, un conflit qui a déjà fait des dizaines de milliers de victimes, tuées dans les combats, des massacres et des atrocités commises sur des bases ethniques.
Le sommet de l’IGAD a salué « la conclusion et la signature » de cet engagement qui contraint « les parties à mettre fin au conflit », selon le communiqué final du sommet. La nature et le contenu du « canevas » n’ont pas été précisés dans l’immédiat.
L’IGAD a également souligné sa « détermination à prendre des mesures contre ceux qui font obstacle à l’objectif de la paix au Soudan du Sud et assure » que ceux-ci « se verront refuser toute participation aux accords concernant le gouvernement au Soudan du Sud ». L’Autorité n’a pas précisé la nature des sanctions envisagées, contrairement à ce qu’avait annoncé à la veille de ce sommet le chef de la médiation, Seyoum Mesfin.