Le maintien de la sécurité et de la paix, le développement économique et la prévention du changement climatique étaient les thématiques au coeur du Sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique qui s’est déroulé samedi à Paris et qui a accueilli notamment les présidents malien, ivoirien et nigérian, Ibrahim Boubacar Keita, Alassane Ouattara et Goodluck Jonathan. Un Sommet qui s’est clôturé par une déclaration finale, ayant reçu l’aval des représentants des 53 Etats d’Afrique participant à l’évènement, y compris une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement.
Sur le plan sécuritaire, les participants ont appelé au renforcement du dialogue stratégique entre l’Afrique et la France pour une vision commune des menaces, tout en insistant sur l’importance d’un système multilatéral efficace et représentatif du monde d’aujourd’hui, fondé sur une Organisation des Nations Unies à la fois forte et rénovée. Ce document souligne notamment l’engagement de la France en faveur des efforts de l’Union africaine (UA) pour parvenir à une pleine capacité opérationnelle de la Force africaine en attente et de sa Capacité de déploiement rapide à l’horizon 2015, ainsi que la Capacité africaine de réponse immédiate aux crises (CARIC), telle que décidée par le Sommet de l’UA en mai 2013.
Le président français François Hollande, qui avait annoncé l’organisation de ce Sommet lors du 50e anniversaire de l’Union africaine en mai dernier à Addis-Abeba, en Ethiopie, n’a eu de cesse de répéter l’importance pour les Etats africains eux-mêmes de prendre en main la gestion des crises militaires et humanitaires sur leur propre continent. ‘Les temps ont changé, une période nouvelle s’ouvre où l’Afrique doit maîtriser pleinement son destin, et pour y parvenir, assurer pleinement par elle-même sa sécurité’, a-t-il notamment déclaré, lors de l’ouverture du sommet, alors même que la France a envoyé ses troupes sur deux théâtres de guerre africains cette année, au Mali en janvier et en Centrafrique jeudi.
Par ailleurs, la déclaration a mis l’accent sur les atouts de la relation économique entre l’Afrique et la France pour réaliser le processus d’intégration proclamé par l’UA et les objectifs du NEPAD (ou Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique). Face à la réduction de la part de marché de l’Hexagone dans l’économie africaine, passée de 10 % en 2000 à 4,7 % en 2011, le ministre français de l’Economie, Pierre Moscovici, a récemment indiqué sa volonté de « doubler les échanges commerciaux (avec l’Afrique) d’ici cinq ans ».
Enfin, la déclaration finale souligne que les chefs d’Etat et de gouvernement ont rappelé combien il est vital d’agir rapidement concernant l’objectif de limiter le réchauffement climatique bien en dessous de 2°C par rapport à l’ère préindustrielle.
Nov 18, 2020 0
Déc 05, 2018 0
Nov 29, 2018 0
Nov 19, 2018 0
Mar 13, 2020 0
Mar 11, 2020 0
Mar 01, 2020 0
Fév 24, 2020 0
Nov 18, 2020 0
Alors que dans tous les pays africains la vie a quasiment...Nov 18, 2020 0
Alors que dans tous les pays africains la vie a quasiment...Mai 08, 2019 0
L | M | M | J | V | S | D |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 |
8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 |
15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 |
22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 |
29 | 30 | 31 |