Avr 19, 2018 ACTUALITE, Afrique de l'ouest, POLITIQUE 0
La police sénégalaise a dispersé des manifestants à coup de gaz lacrymogène et interpellé plusieurs opposants dont les anciens Premiers ministres Idrissa Seck et Abdoul Mbaye. C’était dans la matinée du jeudi 19 avril où les manifestants se rendaient à un rassemblement interdit devant l’Assemblée nationale qui accueillait une plénière consacrée au vote d’un projet portant modification du Code électoral.
Il était environ 9 heures (GMT) ce jeudi, lorsque la police procédait à l’arrestation du leader du Grand Parti, Malick Gakou, alors qu’il se rendait au rassemblement de protestation devant l’Assemblée nationale. Aussitôt appréhendé, il a été conduit au commissariat central de Dakar. Presqu’au même moment, le chef du parti Rewmi et ancien Premier ministre, Idrissa Seck, a été arrêté dans le quartier de la Médina. Lui aussi se rendait à l’Assemblée, afin de protester contre le projet de loi présenté par le gouvernement. Le même sort, Thierno Bocoum, ancien numéro deux de Rewmi et désormais président du parti politique Agir, en a connu. En effet, il a également été arrêté aux abords de l’Assemblée nationale.
Signalons qu’ont aussi été arrêtés, Abdoul Mbaye, Président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) et ancien Premier ministre du président Macky Sall, et Thierno Alassane Sall qui a lancé le mouvement d’opposition « La République des valeurs », peu après son départ du gouvernement le 2 mai 2017.
Par ailleurs, l’activiste Kilifeu, membre fondateur du mouvement citoyen « Y’en a marre », a été arrêté. Lui aussi a été conduit au commissariat central de Dakar. Dans la foulée, des heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre, notamment dans les quartiers de Sandaga et de la Médina.
Même à l’hémicycle, des coups de poing ont été échangés entre députés de la majorité et ceux de l’opposition ; ce qui a fait suspendre l’examen du projet de loi durant une trentaine de minutes.
Le texte controversé, l’opposition politique dit y voir un « funeste projet de parrainage-disqualification concernant les partis politiques ou l’élection présidentielle » qui vise à « empêcher les candidats de l’opposition ». C’est du moins, ce que clame le Front patriotique pour la défense de la République. Idrissa Seck, pour sa part, accuse le projet de loi d’être une « tentative de violation de la Constitution ».
Du côté du gouvernement, l’on explique que les nouvelles dispositions à introduire dans le Code électoral vont permettre de réduire l’inflation des prétendants aux législatives et municipales. « Pour les législatives de 2017, on a vu s’opposer 47 listes. Or, seulement trois d’entre elles ont dépassé les 5 % (le seuil minimal pour pouvoir être remboursé de la caution électorale, Ndlr). On ne peut pas se permettre d’avoir 60 ou 70 listes l’an prochain. Ce serait ingérable ». Tel est du moins, l’argumentaire de Hamidou Kassé, ministre conseiller en charge de la Communication du chef de l’État sénégalais.
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