Mar 02, 2018 ACTUALITE, Afrique Centrale, POLITIQUE 0
Le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) mandaté par l’ONU a rendu public un rapport le jeudi 1er mars. A travers ce rapport, le Groupe d’étude recommande au Conseil de sécurité de « faire de la tenue d’élections crédibles, la principale priorité de la MONUSCO » qui est la mission onusienne en RDC.
Ce rapport de 22 pages intitulé « L’art du possible : le nouveau mandat de la MONUSCO », fait état de ce que le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) appelle le Conseil de sécurité à tenir davantage compte de la dimension politique de la crise actuelle dans ce pays. En clair, le GEC recommande au Conseil de sécurité de « faire de la tenue d’élections crédibles la principale priorité de la MONUSCO », et d’« encourager les dirigeants de la MONUSCO à adopter une position de principe ferme en ce qui concerne les atteintes aux droits de l’homme et l’équité du processus électoral ».
La publication de ce rapport intervient dans un contexte de mise en branle du processus de renouvellement du mandat de la MONUSCO. Du reste, ce renouvellement devrait être acté le 31 mars. Déjà, l’actuelle présidence néerlandaise du Conseil de sécurité a entamé des consultations auprès des États membres pour ce renouvellement. Reste donc à savoir, les jours à venir, si le Conseil ira dans le sens de la recommandation du GEC.
A en croire Jason Stearns, le directeur de ce Groupe, « Il est difficile d’imaginer une transformation fondamentale du conflit si la transition démocratique est bâclée ». C’est pourquoi, avec ses collègues rédacteurs dudit rapport, ils exhortent également le Conseil de sécurité à « définir clairement les conditions selon lesquelles la MONUSCO doit soutenir le processus électoral » en RDC. Dans ce sens, le GEC recommande au Conseil de sécurité de demander à la MONUSCO « d’évaluer le processus électoral et le climat politique d’ici août 2018, date à laquelle, selon le calendrier électoral, les candidats à l’élection présidentielle seront déclarés officiellement », pour ensuite « décider si le processus électoral est suffisamment crédible pour pouvoir lui apporter son soutien », même seulement logistique.
En tout état de cause, prévient le GEC, « la MONUSCO se trouve dans le pétrin » : « Si elle boycotte le processus (électoral, Ndlr), il est probable que de toute façon le gouvernement (congolais, Ndlr) organise des élections dans des conditions certainement moins favorables, ou même en décidant de passer d’un suffrage direct à un suffrage indirect sous prétexte de manquer de financement. »
Signalons que le GEC est un groupe d’experts indépendants qui suivent de près la situation politique, économique et sécuritaire en RDC et dont les bureaux se trouvent au Centre de coopération internationale de l’université de New York, aux États-Unis.
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