Vue partielle de Bangui
C’est dans l’enceinte nationale de la magistrature que s’est déroulée la cérémonie célébrant le retour de l’armée centrafricaine. Plusieurs officiels dont les autorités du pays et de la mission de l’Union africaine en Centrafrique (Misca) assistaient à cette cérémonie en compagnie de 4000 soldats centrafricains.
Mais quelques instants après la fin de la cérémonie et le départ des autorités (dont la présidente de transition Catheine Samba Panza), des membres des Forces armées centrafricaines (FACA) se sont acharnées sur un civil suspecté d’être un (ex-)rebelle. Le présumé ex-membre de la Seleka, rebellion qui a fait tomber François Bozizé en mars 2013, a été battu à mort, déshabillé et trainé par terre. Une partie de la foule visiblement en colère s’est jointe aux militaires sous l’oeil des journalistes présents pour la cérémonie. Aucun soldat ne s’est interposé.
La MISCA a du intervenir en tirant en l’air et en jetant des gaz lacrymogènes.
Lors de son discours, la présidente de transition avait déclaré: «Il est inadmissible que 15 jours après ma prise de fonction, il y ait toujours autant de désordre», avant d’annoncer la mise à disposition immédiate de 150 éléments de police et gendarmerie auprès de la Misca et de Sangaris pour mettre fin aux violences et au banditisme dans Bangui.
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