Août 21, 2017 ACTUALITE, Afrique de l'ouest, SOCIETE 0
A travers un discours à la nation nigériane, le président nigérian Muhammadu Buhari s’est déclaré « très heureux d‘être de retour à la maison ». Un discours prononcé ce lundi 21 août 2017.
A l’occasion du prononcé de ce discours de 6 minutes à partir de 7h00 du matin (06h00 GMT) ce lundi, le président Muhammadu Buhari est apparu toujours quelque peu frêle, mais en meilleure condition physique et plus cohérent qu‘à son retour, en mars, après avoir passé deux mois dans la capitale britannique.
Le président ainsi laissé entendre : « J’ai eu le regret de remarquer, pendant mon absence, que des commentaires, notamment sur les réseaux sociaux ont dépassé la ligne rouge, mettant en cause la question de l’existence de notre nation ». Or, précise-t-il, « Notre consensus national est qu’il est préférable de vivre ensemble, plutôt que de vivre séparé ».
Le président du Nigeria s’insurge ainsi contre des velléités identitaires de plus en plus grandes à l’approche du 1er octobre, jour de la fête nationale. En effet, un groupe de jeunes musulmans radicaux a donné – en juin dernier – jusqu‘à cette date aux Igbos chrétiens (originaires du Sud), pour quitter le Nord du pays. Il s’agit là, d’un ultimatum qui rappelle la haine anti-igbo née avant la terrible guerre du Biafra.
A propos des attaques terroristes qui endeuillent de nombreuses familles nigérianes, le président Buhari a promis : « nous n’allons pas seulement renforcer notre lutte contre les éléments de Boko Haram, qui continuent à mener des attaques sporadiques (dans le Nord-est), mais aussi contre la hausse des kidnappings (contre rançon), contre les violences entre bergers et agriculteurs (en forte augmentation dans le pays), et contre les violences ethniques instrumentalisées par des politiciens véreux ».
A noter que l’ancien général, démocratiquement élu comme président du Nigéria il y a deux ans, avait déjà exercé le pouvoir d’Etat dans les années 1980. Mais voilà que depuis le début de l’année, il suit un traitement médical à Londres, pour une maladie qui n’a jamais été dévoilée au grand public. Les absences répétées engendrées par ce traitement ont alimenté d’intenses spéculations, certains exigeant sa démission. Et ce, dans un contexte où le pays souffre de la pire récession économique de son histoire.
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