Nov 16, 2015 DOSSIER, RD Congo - Des infrastructures pour l'émergence 0
Nouvelle aérogare, nouvelle tour de contrôle futuriste, équipements de sécurité high-tech, tarmac plus large… l’Aéroport international N’Djili a fait peau neuve.
« La prospérité ne relève pas de la génération spontanée, elle se construit, elle se prépare, elle se planifie, elle se gagne. Elle n’est donc pas le reflet d’un coup de baguette magique, mais elle se mérite », a coutume de dire le Premier congolais Matata Ponyo. Il en est ainsi du vieil Aéroport international de N’Djili, à Kinshasa, qui vient de subir une véritable révolution en entrant dans l’ère de la modernité.
Inaugurée le 25 juin dernier par le chef de l’Etat, en présence du Premier ministre, l’une des principales portes d’entrée et de sortie de la République démocratique du Congo, présente l’image d’un chef d’œuvre après plusieurs mois de travaux, qui ont porté sur plusieurs volets : rénovation des infrastructures (bâtiments), des pistes et chaussées, l’amélioration de la sécurité de la navigation aérienne, etc. Offrant un outil performant et moderne aux standards internationaux.
Le nouvel aéroport dispose désormais d’une aérogare modulaire de 10.000 m², capable de traiter annuellement un million de passagers à l’international — contre 540 aujourd’hui —, de dix-sept points d’enregistrement au départ, de deux carrousels de livraison bagages, ainsi que de dix modules assemblés conformes aux standards de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). « Avec cette aérogare, nous sommes partis pour dix ans de réponse avec satisfaction aux besoins du trafic », selon Abdallah Bilenge, l’administrateur délégué général de la Régie des voies aériennes (RVA). Avec des équipements techniques de dernière génération (machines d’inspection automatiques, système de vidéosurveillance et de contrôle d’accès informatisé, système banalisé de gestion des passagers et bagages, système de diffusion et d’affichage des vols, de détection automatique d’incendie, etc.).
Parallèlement, le tarmac a été agrandi, passant de 40.000 mètres carrés à 66.000 mètres carrés, capable de recevoir simultanément une dizaine de gros porteurs. A ces infrastructures se greffe la construction d’une nouvelle tour de contrôle de 34 mètres de hauteur, caractérisée notamment par l’introduction de la fonction de surveillance permettant la visualisation des trafics aériens grâce à des récepteurs ADSP, le contrôle des avions survolant tout l’espace aérien congolais avec son Centre de contrôle régional (CCR).
D’un coût global de 79,5 millions de dollars, dont 86% de financement ont été assurés par la Banque africaine de développement (BAD) contre 14% par le gouvernement congolais, les divers travaux, lancés en 2011, ont permis de mettre l’Aéroport international de N’Djili aux normes internationales. Une « révolution » depuis sa première inauguration en 1956.
Par Laure Atmann
© Notre Afrik n°58, Septembre 2015.
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