Mauritanie : l’Union africaine (UA) s’attaque au dossier sahraouie

Juil 02, 2018 ACTUALITE, Afrique de l'ouest, POLITIQUE 0

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Réunis à Nouakchott dans le cadre du 31è sommet de l’UA, les chefs d’États africains ont pris des décisions à de grands dossiers dont celui du conflit entre le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique (RASD).

Sur les 30 chefs d’État attendus, 25 ont fait le déplacement, dont le Nigérian Muhammadu Buhari, le Sud-Africain Cyril Ramaphosa et le Sénégalais Macky Sall. Le Bissau-Guinéen José Mario Vaz a annulé sa venue à la dernière minute, obligeant l’avion mauritanien parti le chercher à Bissau à rebrousser chemin.

Ainsi réunis à huit clos, les chefs d’État africain ont désigné un « quartet » de trois présidents ainsi que le président de la Commission, Moussa Faki Mahamat, pour tenter de résoudre le conflit entre le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Un « mécanisme africain » va donc être mis en place pour aider les Nations unies à tenter d’amener le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à résoudre leur conflit. Il sera composé d’un « quartet » de dirigeants du continent, comprenant le président de la Commission, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, ainsi que la « troïka » des chefs d’État africains, c’est-à-dire le président en exercice de l’UA, son prédécesseur et son successeur.

Jusqu’au prochain sommet de l’UA, en janvier 2019, à Addis-Abeba, cette troïka sera composée du président rwandais Paul Kagame, du Guinéen Alpha Condé et de l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi. À partir de janvier, Alpha Condé cédera sa place au président en exercice suivant, qui devrait être issu d’Afrique australe, région traditionnellement plus favorable à la RASD.

L’on peut raisonnablement penser que si ce compromis a été possible, c’est que le Maroc, et la RASD, ont jugé que leurs intérêts fondamentaux étaient préservés. Rabat voulait en effet que l’ONU demeure en charge de ce dossier. Quant à la RASD, elle souhaitait faire entrer l’UA dans cette médiation. Pour la suite, les chefs d’État doivent annoncer officiellement cette décision ce lundi 2 juillet en clôture du sommet de Nouakchott.

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• 31è sommet de l'UA, Mauritanie

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