Sep 26, 2016 ACTUALITE, Afrique de l'ouest, POLITIQUE 0
L’annonce de ce divorce intervient à la suite de slogans anti-Barkhane (nom de l’opération militaire française en cours depuis 2014) clamés le 7 septembre dernier par les habitants de Ber à l’occasion d’une manifestation populaire de colère au cours de laquelle le drapeau malien a été brûlé.
La ville de Ber est située à l’Est de Tombouctou et est contrôlée depuis plus de deux ans par les ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). Elle constitue un carrefour stratégique pour les trafiquants, donc une base logistique de première importance pour les ex-rebelles.
C’est surtout l’une des positions stratégiques encore contrôlées jalousement – avec la bénédiction de l’opération Barkhane et sous le regard impuissant de l’armée malienne – par la CMA, une Coalition constituées du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et d’une aile du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA).
« Le colonel nous a dit que celui qui a un problème avec l’armée malienne a un problème avec l’armée française et que, s’il le faut, les Français utiliseront la force pour que les soldats maliens rentrent dans Ber, soutient Ousmane Ould Sidi, un officier de la CMA. C’est la première fois que les Français nous menacent de la sorte. On ne se laissera pas faire. »
Jusqu’alors accusée dans la capitale malienne de partialité en faveur des ex-rebelles, l’armée française est désormais perçue, par les groupes armés et leurs soutiens, comme un acteur trop engagé en faveur des autorités maliennes.
De son côté, la force Barkhane accuse le CMA de jouer un double jeu. Elle s’est aussitôt rapprochée de l’armée malienne, dont elle s’est longtemps méfiée. « On n’était pas dupes, mais notre patience a des limites », explique-t-on à Paris. « Au début de Serval, les militaires français se servaient des Touaregs pour traquer les djihadistes sur un terrain qu’ils ne maîtrisaient pas, précise un officier ouest-africain qui s’est battu au Mali. Ils savaient très bien à qui ils avaient affaire, mais ils en avaient besoin. S’ils ont changé de discours, c’est parce que le MNLA est affaibli et leur est devenu moins utile. Mais c’est aussi parce qu’ils ont perdu trop d’hommes sur le terrain. »
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