Mar 16, 2017 Afrique de l'ouest, SOCIETE 0
Depuis le 9 mars dernier, la majorité des centres de santé au Mali observe un mot d’ordre de grève illimitée lancé conjointement par le Syndicat national de la santé, de l’Action sociale et de la promotion de la femme (SNS-AS-PF) et la Fédération des syndicats de la santé et de l’action sociale (FESYSAM). Ce qui a instauré un climat de paralysie générale du secteur public de la santé, au grand dam de milliers de malades.
Exigeant le respect par le gouvernement d’engagements pris dans un protocole d’accord dont la signature est intervenue en novembre 2016, les syndicats des personnels de la santé ont tout de même mis en place un service minimum dans certains départements tels que les urgences.
Mais évidemment cela s’avère insuffisant. Conséquences, des malades se retrouvent sans soins. Ce qui est source d’aggravation des maladies simples qui auraient pu être soignées rapidement. Des milliers de personnes font ainsi le frais de cette grève dont le caractère illimité fait davantage craindre le pire à grande échelle.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les malades se sentent abandonnés directement par les personnels soignants et indirectement par le gouvernement qui tarde à réagir face à cette paralysie des centres de santé.
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