Oct 26, 2017 Afrique de l'ouest, SOCIETE 0
Le ministère malien des Forces armées a annoncé que deux soldats maliens ont été tués et un autre blessé dans la nuit de mardi à mercredi dans le Nord du Mali lors d’une attaque terroriste. L’annonce a été faite le mercredi 25 octobre.
D’un communiqué publié sur le site internet de ce ministère, il ressort que « Le village de Soumpi, situé à une vingtaine de kilomètres de Niafunké, dans le Nord, a subi le passage des terroristes aux environs de minuit ». Précision à l’appui, « Le bilan côté Forces armées maliennes (FAMA) est de deux morts, un blessé et deux à trois véhicules perdus ».
Le même communiqué fait état de ce qu’un « renfort est déjà sur place » pour mener la traque aux assaillants qui sont certainement des éléments du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, organisation jihadiste née de la fusion de plusieurs groupes du Sahel. Du reste, c’est cette organisation qui a revendiqué l’attaque en ces termes : « Une brigade de moudjahidine a monté une attaque contre le camp de Sumpi, dans le cercle de Niafunké, qui garde (le site) de la société française Satom ». S’en est suivi, un communiqué de l’état-major de l’armée française indiquant qu’une opération de la force Barkhane a mis quinze combattants islamistes du groupe Ansar Dine hors d’état de nuire grâce à une « frappe de Mirage 2000, des tirs (d’hélicoptère) Tigre et une intervention au sol ».
A noter que l’attaque de Soumpi survient après une visite effectuée le dimanche dernier par des ambassadeurs des 15 pays siégeant au Conseil de sécurité de l’ONU dans les locaux du poste de commandement de la force antijihadiste du G5 Sahel à Sévaré, ville dans le Nord du Mali. Il s’agit d’une force conjointe à former – sur la base d’un accord – par des soldats du Mali, du Niger, du Tchad, du Burkina Faso et de Mauritanie, voulue pour mieux contrer les attaques jihadistes.
Au cours d’une réunion qu’il y a eue lors de cette visite, les membres du Conseil de sécurité avaient exprimé « leur profonde préoccupation à l’égard de la persistance de retards importants dans la mise en œuvre de dispositions centrales de l’accord, préoccupation aussi face au risque que, sans nouvelle dynamique positive, les progrès réalisés jusqu’ici soient perdus ». C’est du moins, ce qu’a indiqué l’ambassadeur de France à l’ONU, François Delattre qui a également laissé entendre : « Nous pensons que la MINUSMA (Mission onusienne sur place au Nord Mali) et la force conjointe du G5 Sahel sont des outils complémentaires qui ont vocation même à constituer un modèle type d’articulation vertueuse entre une opération de paix onusienne et une opération africaine de paix ».
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