Oct 18, 2017 ACTUALITE, Afrique de l'est, POLITIQUE 0
Par un communiqué rendu public le mardi 17 octobre, l’opposition politique kényane a annoncé la suspension des manifestations prévues cette semaine à travers le pays, afin d’honorer la mémoire des personnes tuées par balles ces derniers jours.
Initialement, des manifestations quotidiennes étaient prévues pour se dérouler cette semaine, à partir du lundi 16 octobre. Ces manifestations ont ensuite été suspendues pour la seule journée de mardi afin de « s’occuper de ses partisans qui ont été brutalisés et blessés (par la police) et des familles qui ont perdu des êtres chers ».
Et voilà que dans un communiqué rendu public le mardi 17 octobre avec la signature du leader de l’opposition Raila Odinga, il est indiqué que : « En l’honneur des victimes innocentes de l’État, nos manifestations vont être suspendues. Ce vendredi, nous allons honorer la mémoire des victimes de ce combat pour la justice électorale. »
A noter que ces trois dernières semaines ont été rythmées par les manifestations de l’opposition qui exige le départ de certains membres de la Commission électorale (IEBC) jugée incapable d’organiser une élection crédible le 26 octobre. Dans la foulée, le gouvernement a décidé le 12 octobre d’interdire ces manifestations dans les centres d’affaires de Nairobi, Mombasa et Kisumu. Une mesure prise « en raison de la menace claire, présente et imminente de troubles à l’ordre public ».
Cette mesure, l’opposition a refusé de s’y plier en organisant une manifestation le lundi 16 octobre où elle a dû braver une brutale répression policière. A l’occasion en effet, les policiers ont fait usage, même de balles réelles, tuant ainsi un étudiant de 18 ans lundi à Kisumi (dans l’Ouest du pays). Ce drame s’ajoute à la mort vendredi de deux manifestants tués, semble-t-il, par des balles de la police à Bondo, ville d’origine de Raila Odinga.
Ces récentes manifestations font suite au retrait de Raila Odinga de la présidentielle du 26 octobre. Il entendait ainsi obtenir l’annulation du scrutin et l’organisation d’un tout nouveau processus électoral. Cette perspective, le président Uhuru Kenyatta l’a aussitôt rejetée.
En rappel, la Cour suprême a invalidé le 1er septembre la réélection de ce dernier à l’élection présidentielle du 8 août, face à Raila Odinga, pour des irrégularités dans la transmission des résultats, et accablé l’IEBC pour sa gestion du scrutin. S’en est suivie, l’annonce de la reprise du scrutin le 26 octobre prochain. Au regard de l’envergure des récentes tensions politiques, ce jour s’affiche en une équation à plusieurs inconnus. Attendons donc de voir…
Déjà, Roselyn Akombe, l’un des huit membres de l’IEBC a annoncé sa démission car « La Commission dans son état actuel ne peut certainement pas garantir une élection crédible le 26 octobre 2017 ». Et d’ajouter, « Je ne veux pas faire partie d’une telle parodie ».
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