Nov 07, 2017 ACTUALITE, Afrique de l'est, POLITIQUE 0
La Cour suprême kényane a été saisie le lundi 6 novembre de deux recours dirigés contre la réélection avec 98% des voix du président sortant Uhuru Kenyatta à l‘élection du 26 octobre.
John Harun Mwau, un homme d’affaires et ancien député, a été le premier à déposer son recours devant la plus haute juridiction du pays, avant la date limite fixée à lundi minuit. Il considère que la Cour suprême devrait invalider le scrutin du 26 octobre, remporté par M. Kenyatta avec 98,26% des voix, comme elle l’avait fait pour celui du 8 août, à l’issue duquel le président sortant avait déjà été déclaré vainqueur. Selon lui, la Commission électorale (IEBC) aurait dû procéder à une nouvelle sélection de candidats, en s’abstenant d’inclure dans la liste des candidats pour le second scrutin, un individu qui avait été déclaré en faillite.
A sa suite, deux responsables d’ONG, Njonjo Mue, le président de la section kényane de la Commission internationale des juristes (ICJ), et Khelef Khalifa, le directeur de Muhuri (Muslims for human rights) ont introduit leur recours devant la même Cour pour contester la même réélection. Eux estiment qu’en aucun cas, l‘élection du 26 octobre, convoquée après l’annulation du premier scrutin, ne peut être considérée comme ayant été conduite en « stricte conformité avec la Constitution et la loi en vigueur ». Ils reprochent à l’IEBC et à son président, Wafula Chebukati, d’avoir maintenu l‘élection en dépit des critiques qui leur étaient adressées par le leader de l’opposition, Raila Odinga, et de n’avoir pas tenu compte de sa décision de se retirer du scrutin. Les sieurs Mue et Khalifa reviennent notamment sur la démission le 18 octobre d’une des membres de la Commission électorale, Roselyn Akombe, qui avait accusé ses collègues de parti pris en faveur du pouvoir. Les deux activistes dénoncent la « parodie » d‘élections du 26 octobre et réclament donc la tenue d’un nouveau scrutin « en conformité avec la Constitution », débutant par le processus de sélection de nouveaux candidats.
En plus de ces recours hostiles à la réélection de Kenyatta, la Cour suprême aura à examiner un troisième recours déposé lundi par l’Institute for democratic governance, un organisme proche du pouvoir. Ce recourant accuse des militants de l’opposition d’avoir commis des « infractions électorales » en s’efforçant d’empêcher la tenue de l‘élection, et d‘être responsables des violences commises le jour du scrutin dans les bastions de l’opposition.
La Cour suprême dispose ensuite de 14 jours pour statuer sur ces différents recours.
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