Oct 23, 2018 Afrique de l'ouest, POLITIQUE 0
Ils étaient des milliers, les Bissau-Guinéens qui ont battu le pavé pour dénoncer le manque de transparence dans le recensement électoral entamé dans la perspective des prochaines élections législatives. C’était le dimanche 21 octobre où les manifestants ont accouru d’un peu partout, à l’appel de l’opposition politique.
Encadrés par la police, les manifestants, à pieds, sur des camions ou d’autres véhicules, portaient des pancartes et des affiches sur lesquelles on pouvait lire notamment : « Stop au recensement frauduleux ». Leur trajet s’est étalé sur une quinzaine de km au centre de Bissau. Dans la foulée, le chef du Parti de la rénovation sociale (PRS, deuxième formation parlementaire), Alberto Nambeia, a déploré « le manque d’ouverture du Premier ministre (Aristides Gomes) à dialoguer avec l’ensemble des partis politiques » pourtant fondés à « être informés de l‘évolution du processus » électoral.
A ce qui se dit, les opérations d’inscriptions sur les listes électorales « se déroulaient aussi normalement que possible », avec 220 000 électeurs inscrits à ce jour, soit 25% du nombre global estimé d‘électeurs. C’est du moins, ce qu’a révélé Alain Sanka, directeur général du Bureau technique d’appui au processus électoral (GTAPE), rattaché au ministère de l’Administration territoriale. A en croire ce ministère, le recensement vise à inscrire près d’un million d‘électeurs, sur une population d’environ 1,7 million d’habitants.
A noter que cette opération de recensement électoral a commencé le 20 septembre et devait durer jusqu’au 20 octobre. Elle a été engagée dans la perspectives des élections législatives voulues pour dénouer la crise politique que traverse le pays depuis la destitution en août 2015 par le chef de l’État de son Premier ministre, Domingos Simoes Pereira, chef du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC, au pouvoir), auquel M. Vaz appartient également.
Mais quelques jours après sa mise en route, une coalition de partis de l’opposition a, aux termes d’un communiqué, dénoncé un certain nombre d’irrégularités, affirmant notamment que le logiciel informatique utilisé pour le recensement n’a pas fait l’objet d’un audit par les acteurs du processus électoral. D’où la mobilisation populaire hostile dans les rues de la capitale du pays ce dimanche 21 octobre, soit un jour après la clôture de cette opération de recensement.
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