Jan 07, 2015 ACTUALITE, SOCIETE 0
Surnommé le « général brûleur » ou encore « Petit marteau », Jean-Marius Kéipo, coaccusé de l’ex-Première dame Simone Gbagbo, était à la barre ce mardi 6 janvier pour son rôle dans les violences post-électorales de 2010-2011.L’examen des faits a été entamé ce mardi. Jean-Marius Kéipo est présenté comme un chef de milice, il est jugé pour « atteinte à la défense nationale, constitution de bandes armées, participation à un mouvement insurrectionnel, troubles à l’ordre public, coalition de fonctionnaires de rébellion, tribalisme et xénophobie ».
L’accusé nie toutefois les faits, expliquant qu’il est lui-même une victime parce qu’il a, dit-il, perdu un grand frère durant cette crise.
Les témoignages l’impliquant dans plusieurs meurtres se sont succédé à la barre, notamment pour ses activités dans le quartier populaire de Yopougon, réputé comme pro-Gbagbo. Et s’il est surnommé « général brûleur » c’est parce qu’il a est connu pour brûler vives ses victimes.
Simone Gbagbo, 65 ans, était présente mais ne s’est pas exprimée. Elle est jugée depuis le 26 décembre 2014 aux côtés de 82 coaccusés pour son rôle présumé dans les violences meurtrières de la crise postélectorale de 2010-2011, qui fit 3.000 morts et s’acheva par l’arrestation du couple présidentiel.
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