Dans un communiqué publié ce dimanche, le parti Liberté et Démocratie pour la République (LIDER) s’inquiète pour l’avenir de la Côte d’Ivoire suite à l’absence pour maladie du président Alassane Ouattara.
En Côte d’Ivoire comme ailleurs, l’état de santé du chef d’Etat relève souvent du secret. Le mutisme des autorités concernant le « voyage privé » en France d’Alassane Ouattara a fatalement engendré les rumeurs les plus folles. Finalement, le 9 février un communiqué officiel de trois phrases expliquant que le président ivoirien a subi une intervention chirurgicale liée à la sciatique, qu’il se portait bien et qu’il regagnerait la Côte d’Ivoire après s’être reposé.
Mais comment et par qui la Côte d’Ivoire est-elle gérée en l’absence du numéro un ivoirien? Le LIDER de Mamadou Koulibaly s’est posé la question et dessine des perspectives pas nécessairement réjouissantes.
En son article 40, la Constitution ivoirienne est claire:
En cas de vacance de la Présidence de la République par décès, démission,
empêchement absolu, l’intérim du Président de la République est assuré parle président
de l’Assemblée nationale, pou r une période de quarante-cinq jours à quatre-vingt-dix
jours au cours de laquelle il fait procéder à l’élection du nouveau Président de la
République.
Mais pour le LIDER, la réalité est plus complexe. L’occasion de dresser deux hypothèses.
Première hypothèse: « Le conseil constitutionnel (…) explique que compte tenu du fait que les conditions pour organiser les élections ne sont pas réunies, il faudrait laisser Soro en place comme président le temps que les conditions soient réunies. »
Pour Mamadou Koulibaly et les siens, une telle situation pourrait déboucher sur une guerre de succession. Une éventualité que le LIDER compare à la situation qui a suivi le décès de Houphouët-Boigny « alors que tout était en place pour transition sans faute, les mêmes acteurs n’ont pas été capables de s’entendre, plongeant le pays dans 20 années de guerre de succession non encore achevées ».
Deuxième hypothèse avancée par le LIDER, pas le temps d’organiser des élections, un gouvernement de transition doit être mis en place « mais avec quelle légitimité? Quelles prérogatives? Serait-ce accepté de tous les partis? » Autant d’interrogations qui laisse penser Koulibaly écrire qu’une « guerre des clans » s’installerait. Bref, « Apocalypse again! »
Néanmoins, le LIDER ne veut d’aucune de ces deux hypothèses, arguant que la meilleure solution se résumé au retour d’Alassane Ouattara: « Il reste fatalement une seule chance pour éviter à notre pays de sombrer encore plus dans un immense bourbier : celle du retour de Ouattara au pouvoir, le seul qui soit légitime pour rassembler le plus tôt les conditions d’élections démocratiques. Sa mort prématurée serait le prélude à des risques de chaos d’une ampleur inimaginable. Vivement qu’il guérisse et vienne travailler à la réalisation d’un scrutin présidentiel crédible, sécurisé et apaisé en 2015. »
Une conclusion plus apaisante que les hypothèses émises pour celui qui pourrait être candidat aux élections de 2015.
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