Secouée par une vague de violences en 2013 ayant causé le déplacement d’environ 50.000 personnes à l’évêché, chrétiens et musulmans confondus, la ville de Bossangoa dans le Nord de la Centrafrique est loin d’avoir retrouvé la sécurité, malgré la présence de troupes françaises et africaines, selon une source religieuse.
Suite à la faillite des services administratifs, la ville natale de l’ancien président François Bozizé continue de subir, après les ex-rebelles de la Séléka (au pouvoir), la terreur des miliciens anti-Balakas (anti-machettes). Evêque du diocèse de Bossangoa, Mgr. Nestor Désiré Nongo Aziadia parle d’un « drame difficile à gérer ». Pour pouvoir échapper aux violences où « des maisons continuent d’être incendiées à longueur de journée », quelque 42.000 personnes, des chrétiens, se sont refugiées à l’évêché. « Sur un deuxième site qui abrite la communauté musulmane, il y a environ 8.000 personnes », informe l’homme d’Eglise. Les statistiques officielles estiment à 50.000 habitants la population de cette ville. En d’autres termes, Bossangoa s’est quasiment vidée de toute sa population.
Le déploiement d’une centaine de soldats français de l’opération Sangaris, à peu près le même nombre que le contingent congolais de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), une force africaine ayant pris le relais de la Force multinationale de l’Afrique centrale (FOMAC), n’a pas permis de rétablir et la sécurité dans la ville et ses environs. « C’est difficile. Le problème réside dans le fait qu’une opération militaire est différente d’une opération policière. Si un militaire tombe sur un garçon de 15 ans qui est en train de brûler une maison, va-t-il lui tirer dessus ? C’est la police et la gendarmerie qui doivent jouer dans ce cas », observe Mgr. Nongo Aziadia.
Ce qui reste de la police et de la gendarmerie centrafricaines aujourd’hui après la débande générale créée par la chute du régime de François Bozizé en mars, souffre d’ un manque de moyens d’intervention. Officiellement dissoute, l’ex-coalition Séléka contrôle le jeu pour la conservation du pouvoir incarné par son leader Michel Djotodia.
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