Le ministre centrafricain de la Jeunesse et des Sports, Armel Ningatoloum Sayo, a été enlevé dimanche par des hommes armés inconnus dans la capitale, Bangui, a-t-on appris de source officielle.
La porte-parole du ministre, Tatiana Yangeko, a révélé que M. Sayo était sur son chemin de retour d’une église avec ses parents quand il a été enlevé. L’enlèvement n’a pas été revendiqué.
L’épouse du ministre a expliqué les événements à l’AFP: « Mon mari (a été) effectivement enlevé au quartier Galabadja dans le 8e arrondissement (nord de Bangui). C’était ce matin aux environs de 9 heures alors qu’il se trouvait au volant de sa voiture de commandement. Nous étions trois dans le véhicule en train de rentrer de l’église. Les ravisseurs sont arrivés à bord d’un taxi non numéroté, ni immatriculé », a raconté à l’AFP son épouse Nicaise Danielle Sayo.
Armel Ningatoloum Sayo était le chef de la rébellion Mouvement Révolution Justice basée dans le nord-ouest du pays. Il est entré au sein du gouvernement de Mahamat Kamoun, à la suite de la signature de l’accord de cessation des hostilités du 23 juillet 2014 à Brazzaville, au Congo.
L’enlèvement intervient seulement une semaine après qu’une employée de l’ONU (enlevée mardi 20 janvier l’espace de quelques heures) et une humanitaire française (enlevée lundi 19 janvier et libérée vendredi 23 janvier) ont été enlevées dans le pays.