Entre 7.000 et 8.000 anciens militaires des Forces armées centrafricaines (FACA, armée régulière) qui avaient disparu après la prise du pouvoir de Michel Djotodia en mars 2013 à Bangui ont regagné les rangs depuis le dé but de la semaine, en réponse à un appel à ce retour du président par intérim Alexandre-Ferdinand Nguendet.
C’est l’une des premières initiatives de M. Nguendet dès son installation samedi, en sa qualité de président du Conseil national de transition (CNT), Parlement provisoire mis en place en 2013, dans les fonctions de président de la République par intérim suite à la démission de Michel Djotodia la veille à N’Djamena au Tchad sous la pression des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et surtout de la France.
Une instruction au chef d’état-major a ordonné « de tout mettre en oeuvre pour organiser le retour des éléments de l’armée régulière, c’est-à-dire les FACA, à regagner les rangs où qu’ils se trouvent, pour qu’ils participent à la poursuite des opérations de désarmement engagées par les éléments de l’opération Sangaris (force française, NDLR) et la MISCA (Mission internationale de soutien à la Centrafrique, force africaine mandatée par l’ONU) », a-t-il souligné dans un discours mercredi à Bangui.
Depuis le début de la semaine, entre 7.000 et 8.000 soldats déserteurs ont répondu à l’appel, a rapporté le colonel Christian Narkoyo, ex-porte-parole militaire des ex-rebelles de la Séléka aujourd’hui commandant de la gendarmerie mobile centrafricaine. « C’est à peu près le même chiffre pour les gendarmes et les policiers », a mentionné en outre le responsable sécuritaire. Ce retour n’est cependant pas bien perçu des ex-rebelles Séléka dont le leader Michel Djotodia vient de se retirer du pouvoir et qui disent craindre les représailles et les règlements de compte de la part de ces déserteurs accusés d’avoir oeuvré au sein des milices d’autodéfense anti-Balakas (anti-machettes) en guerre contre les ex-Séléka.
« Aujourd’hui, ils sont sortis, ils sont dans les quartiers. On a la peur même de vivre dans les quartiers. Les pillages et les violences se poursuivent. Avec ce comportement-là, on se demande comment on peut vraiment collaborer ? C’est la question qu’on est en train de se poser », a soufflé le colonel Narkoyo.
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