Les producteurs de coton camerounais s’inquiètent pour leurs rendements au champ lors de la saison 2013-2014 qui a entamé ses achats vers fin 2013 à la période habituelle d’octobre et novembre sur une projection de production annuelle de 260.000 tonnes établie par la Confédération nationale des producteurs de coton du Cameroun (CNPCC).
Cultivé dans les régions septentrionales, soit principalement le Nord et l’Extrême-Nord puis l’Adamaoua dans des proportions moins importantes, le coton, un des principaux produits d’exportation du Cameroun, subit actuellement les effets des changements climatiques symbolisés par une pluviométrie variant entre la sécheresse et les inondations, en dépit de l’adoption de variétés à haut rendement présentées comme étant résistantes à ce phénomène.
Dans la région du Nord, le plus grand bassin de production qui abrite le siège de la Société de développement du coton (SODECOTON) à Garoua et de la CNPCC elle-même, les caprices de la pluviométrie ont fait que « beaucoup de champs ont obtenu des rendements médiocres. Il manquait des pluies », a rapporté Mohamadou Baba, délégué d’un groupe d’initiative communautaire (GIC). Au départ déjà, les planteurs avaient dû semer tard, en mai, à cause de ce manque pluies. « Les récoltes ne sont pas bonnes. C’ est des petites quantités. Il y a moins de capsules sur les cotonniers. J’ai été personnellement été touché et dans mon groupement (à côté de Garoua, NDLR), beaucoup de planteurs n’ont pas eu assez de coton », détaille Baba.
Sur une projection de 240.000 à 250.00 tonnes, la production nationale s’était établie à 230.000 tonnes lors de la saison précédente 2012-2013, selon les statistiques officielles. Le groupement de Mohamadou Baba en avait réalisé 104 tonnes. « On a prévu 114 tonnes cette année, je ne suis pas sûr qu’on les atteindra. Nous tablons sur une baisse de production », dit-il.
Avec une production de 360.000 tonnes, la saison 2006-2007 reste celle du grand cru pour le Cameroun. Pour un total de quelque 270.000 producteurs, la CNPCC déclarait plus de 2 milliards de francs CFA (4 millions de dollars) de crédits non remboursés en 2012. « Il y a des planteurs qui ne pourront pas une fois encore rembourser leurs crédits », informe Mohamadou Baba.
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