Oct 02, 2017 ACTUALITE, Afrique Centrale, POLITIQUE 0
Les séparatistes anglophones ont choisi le 1er octobre, jour de la réunification officielle en 1961 des parties anglophone et francophone du Cameroun, pour proclamer unilatéralement leurs terroirs. Mais ils ont enregistré sept morts dans leurs rangs.
Ce sont sept personnes au moins, qui ont été tuées dans des incidents séparés ce week-end dans les régions anglophones du Cameroun, quadrillées par les forces de l’ordre. A Bamenda, chef-lieu du Nord-Ouest, plusieurs personnes ont été admises à l’hôpital le 1er octobre, après des échauffourées entre police et manifestants. L’une d’entre elles au moins a été blessée par balle. Le contexte était celui d’une proclamation symbolique d’indépendance vis-à-vis du pouvoir central de Yaoundé.
Mais l’idée et le scénario de cette indépendance sont catégoriquement rejetés par le pouvoir central de Yaoundé qui a déployé d’importantes forces de sécurité ce week-end, particulièrement à Buea, chef-lieu du Sud-Ouest, et à Bamenda où les forces de sécurité aurait fait usage de gaz lacrymogène et parfois de coups de feu pour disperser les manifestants. C’est ainsi que deux personnes ont été tuées par balle à Ndop, à 40 kilomètres de Bamenda, et une autre à Kumbo, en marge de manifestations.
Dans la foulée, trois prisonniers du pénitencier de cette ville de Kumbo qui voulaient profiter de la mobilisation des forces de sécurité pour s’échapper, ont été tués par les gardiens le 1er octobre, et trois autres blessés. La veille, un jeune homme avait été tué par des forces de sécurité à Kumba, ville réputée frondeuse dans le Sud-Ouest anglophone.
Ces tueries ont fait sortir le président Paul Biya de sa réserve. En effet, à travers les réseaux sociaux, ils exprimé sa condamnation « de façon énergique tous les actes de violence, d’où qu’ils viennent, quels qu’en soient les auteurs », appelant au dialogue.
A noter que certains anglophones exigent le retour au fédéralisme, tandis qu’une minorité réclame la partition du Cameroun, deux scénarios dont Yaoundé ne veut pas entendre parler. La crise provoquée par cette contestation, exacerbée début 2017 avec une coupure d’internet de trois mois, s’est amplifiée ces dernières semaines avec la volonté de proclamer symboliquement l’indépendance des régions anglophones. Et c’est ce qu’ils ont entrepris de faire le dimanche 1 octobre. Mais c’est une déclaration symbolique d’indépendance qui a été faite sur les réseaux sociaux par Sisiku Ayuk, président auto-proclamé de l’Ambazonie, du nom de la République séparatiste que les indépendantistes entendent créer.
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