Sep 09, 2014 ACTUALITE, SOCIETE 0
Un suspect a été arrêté dans la nuit de lundi à mardi vers une heure du matin suite à l’assassinat des trois religieuses italiennes dimanche à Bujumbura, a indiqué mardi après-midi le porte-parole de la police, cité par le journal local Iwacu.
Interrogé par les forces de l’ordre, le suspect, né dans la commune urbaine de Kamenge en 1983, a déclaré que « ces étrangers occupent sa parcelle familiale », cite Iwacu. L’homme aurait vendu le téléphone portable de sœur Lucia à un habitant de Kamenge qui a ensuite retrouvé des textos envoyés à sœur Lucia en Italien avant de prévenir la police. Le suspect est actuellement incarcéré dans les cachots de la police judiciaire de Jabe. L’enquête suit son cours.
Deux religieuses italiennes ont été trouvées mortes dans le nord de la capitale burundaise, Bujumbura, dimanche soir. La police surveillait le couvent de Kamenge, en périphérie de Bujumbura, d’où elles étaient originaires quand une troisième femme a été tuée dans la nuit de dimanche à lundi. Soeur Lucia Pulici, 75 ans, et soeur Olga Raschietti, 83 ans, ont été victimes d’une agression des individus non encore identifiés, qui les auraient violées avant de les égorger. Cela se serait déroulé dimanche vers 16 heures.
Durant la nuit, alors que trois nonnes restent encore au couvent en compagnie du Père Mario et d’une unité des forces de l’ordre, la troisième sœur italienne, sœur Bernadette 79 ans, signale à l’abbé de la paroisse qu’elle entend de drôles de bruit. L’abbé qui la rassure, songeant que c’est la peur qui lui joue des tours. Mais au beau milieu de la nuit, il est réveillé par un bruit, court et retrouve le corps de soeur Bernadette dans sa chambre. Décapitée, elle a aussi été violée, comme les deux premières victimes. L’agresseur, ou les agresseurs, a pris la fuite, la porte du couvent est fermée, la sentinelle n’a rien vu.
Depuis lors, à Bujumbura, c’est le désarroi et l’incompréhension. Au départ, la piste d’un déséquilibré était privilégiée. Mais l’annonce de ce troisième assassinat selon le même modus operandi a remis en doute cette thèse. Pour un député de Bujumbura, Remy Barampama, natif de Kamenge, « peut-être l’assassin avait-il pour mission d’assassiner les trois sœurs », a-t-il déclaré, cité par RFI. La police s’interroge, se croit maudite et a décidé de mettre sous protection toute la communauté italienne du Burundi.
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