Sep 30, 2014 ACTUALITE, POLITIQUE 0
Le défenseur des droits de l’homme Pierre-Claver Mbonimpa a bénéficié ce lundi d’une mesure de remise en liberté provisoire pour raisons de santé. Une remise en liberté provisoire et conditionnelle qui lui interdit de se rendre à l’aéroport et dépasser les limites de la capitale Bujumbura.
Pierre-Claver Mbonimpa vient de passer quatre mois dans la prison de Mpimba, à Bujumbura, dont un mois dans une clinique où il est en train d’être soigné. Ses avocats ont demandé sa libération à de nombreuses reprises, lui qui, à 65 ans, est atteint d’une maladie incurable.
Jusqu’à présent, la justice n’avait voulu rien entendre avant de commanditer une contre-expertise médicale il y a deux semaines. L’analyse a permis de confirmer à quel point Mbonimpa était en mauvaise santé. C’est là que « le pouvoir burundais s’est rendu compte qu’il jouait avec le feu », explique-t-on dans la société civile burundaise, rapporte RFI.
Pierre-Claver Mbonimpa est le président de l’Association pour la protection des personnes détenues et des droits humains (Aprodeh). Il a dénoncé des entraînements paramilitaires des jeunes du parti au pouvoir au Burundi dans l’est de la RDC.
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