Le chef de l’Etat burundais Pierre Nkurunziza a procédé au lancement de l’exploitation de la première phase du réseau de dorsale nationale en fibre optique qui permettra à la bande passante internationale de dépasser facilement 2 Gb/seconde dans 5 ans.
Le réseau comprend trois phases, à savoir la première phase qui consiste à relier trois points frontaliers, la deuxième phase à relier la frontière sud avec la Tanzanie et la dernière à relier Bujumbura, la capitale burundaise, à la frontière de la République Démocratique du Congo et un dernier point frontalier avec le Rwanda. La première phase couvre les provinces de Muramvya, Mwaro, Gitega, Karusi, Ngozi, Kayanza, Kirundo, Muyinga et la mairie de Bujumbura et les deux autres seront couvertes d’ici fin avril ou au plus tard au début du mois de mai 2014.
« Cette infrastructure large bande est une plate-forme de service public, semblable aux chemins de fer ou au réseau routier qui nous permettra non seulement de réduire la fracture numérique dans notre pays, mais aussi de développer des applications sectorielles dans une perspective de rendre performantes les prestations de services publics (..). Elle fournira ainsi à notre pays un accès sans commune mesure aux réseaux internationaux à large bande à un coût réduit et deviendra ainsi un vecteur de développement social et de croissance économique », a souligné le président Pierre Nkurunziza.
Un des distributeurs de l’internet estime qu’avec la fibre optique, l’accès aux applications est très rapide et que les prix ont chuté de moitié. « Pour les clients qui sont connectés via la fibre optique, ils sont très contents parce que l’accès aux applications est très rapide. Le réseau est fiable, seulement beaucoup d’utilisateurs ne sont pas encore au courant qu’il est là. On a préféré doubler la capacité et non le prix. On espère qu’avec le temps, les prix vont encore chuter », a fait savoir Charles Kampwanyi King, Administrateur Directeur Général de OSA.net, une des sociétés de distribution de l’internet par fibre optique.
Le réseau a été financé par une partie du gouvernement via un don de la Banque Mondiale et par une autre partie de cinq opérateurs dans la téléphonie mobile à savoir Africell (36%), Onatel (26%), U-Com (23%), Econet (12%) et CBINET (3%).
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