Oct 07, 2016 ACTUALITE, SOCIETE 0
Au cours d’une opération de ratissage menée courant après-midi du jeudi 6 octobre dans la région de Boumerdès, à 90 km à l’est d’Alger, une unité des forces spéciales a abattu le tristement célèbre Djamel Hanneb.
Maintes fois condamné par contumace par la Justice algérienne pour plusieurs attaques et massacres, Djamel Hanneb serait chargé des recrutements et des finances au sein d’AQMI (Al-Quaïda au Maghreb islamique). C’en est désormais fini pour lui dans un contexte où une semaine plus tôt, cinq terroristes avaient été éliminés lors d’une opération menée dans la zone montagneuse près de Batna (450 km au sud-est d’Alger). C’est du moins, ce qu’a révélé un communiqué du ministère algérien de la Défense.
Vétéran des maquis qu’il avait rejoints au milieu des années 1990, à l’époque où les groupes islamiques armés faisaient régner la terreur dans le pays, Djamel Hanneb est un activiste présenté comme un des anciens bras droit du chef d’AQMI, Abdelmalek Droukdel.
Ce dernier, âgé de 45 ans, est également traqué depuis 2004, date à laquelle il est intronisé chef du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), puis d’Al-Qaïda au Maghreb, a totalement disparu des radars. Il ne communique plus par téléphone de peur d’être rapidement repéré par les services d’écoutes et d’interception et ses sorties audio ou vidéo se font de plus en plus rares.
Il aurait échappé en février dernier à un raid mené par l’armée américaine contre un camp de l’organisation État islamique, près de la ville de Sabratha, à 70 km de Tripoli. Pour les Américains, ce camp abritait notamment le cerveau des attentats du Bardo et de Sousse, en Tunisie, dans lesquels 60 touristes européens ont été tués en juin 2015. « Droukdel devait se rendre dans ce camp, mais il n’a pas pu sortir du territoire algérien », indique un spécialiste algérien en matière de défense et de sécurité.
Depuis le départ à la retraite en septembre 2015 du général major Mohamed Médiène dit Toufik, patron du DRS (Département du renseignement et de la sécurité, dissous en janvier 2016), l’armée semble avoir adopté une nouvelle stratégie dans la lutte antiterroriste. Du moins, au niveau de la communication. Dans cette dynamique, il ne se passe un jour sans que le ministère de la Défense ne fasse état de l’élimination d’activistes islamiques aux quatre coins du pays. Ces opérations sont souvent accompagnées d’importantes saisies d’armes légères ou lourdes, notamment au niveau des frontières avec la Tunisie, la Libye ou les pays du Sahel.
Selon le commandement militaire algérien, près de 110 terroristes ont été ainsi abattus depuis le début de l’année en cours, plus d’une trentaine se sont rendus et 80 éléments actifs dans les réseaux de soutien ont été neutralisés. Durant la même période, quelque 280 caches et ateliers de fabrication d’armes et d’explosifs ont été découverts.
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