NotreAfrik – Afrique du Sud – Le rêve d’un engin spatial « Made in Africa

Afrique du Sud – Le rêve d’un engin spatial « Made in Africa » sur la lune

Jan 14, 2015 ECONOMIE 0

Envoyer un engin spatial entièrement « Made in Africa » sur la lune avec une fusée africaine. C’est le rêve initié par la Fondation pour le développement spatial, basée au Cap, en Afrique du Sud, qui a commencé une collecte de fonds par Internet.

Ce « crowdfunding » a pour objectif de ramasser 150.000 dollars d’ici à la fin janvier afin de lancer une étude de faisabilité d’ici le mois de novembre avant la présentation du projet lors d’une conférence internationale. Or, ce lundi, à trois semaines du but, les dons se chiffraient à peine à 13.000 dollars! Une déception pour ceux qui veulent se battre contre les idées reçues d’une Afrique où la technologie serait rampante. « La réaction des donneurs a été plus lente que prévu, mais elle s’est accélérée dans les premiers jours de janvier. Nous restons optimistes quant à nos chances d’atteindre notre but. Lors de cette campagne, ou grâce à d’autres appels de fonds que nous lancerons au premier trimestre. »

Les initiateurs de ce projet spatial promettent de continuer, quel que soit le résultat de cette première collecte de fonds. « Nous sommes confrontés à beaucoup d’afro-pessimisme », déplore Jonathan Weltman, le patron de la Fondation à but non lucratif, cité par AFP. « Tout ce qui est optimiste, ce qui vise à nous tirer vers les secteurs de pointe, est reçu avec scepticisme. Mais je suis convaincu que l’Afrique peut le faire, sans aucun doute. »

Pour les initiateurs du projet « Africa2Moon », « c’est certainement faisable, nous avons l’expertise pour concevoir, développer et lancer un tel vaisseau. »

Et la lune est un choix symbolique, lourd de sens, pour le scientifique. Chaque enfant africain pourra sortir devant chez lui, lever les yeux au ciel et partager sa fierté avec tous les habitants du continent, sourit le rêveur.

Cette Fondation se veut aussi projet pédagogique et veut inspirer aux étudiants africains l’envie de poursuivre des études scientifiques, endiguer la fuite des cerveaux de ceux qui sont déjà formés vers les pays développés.

Le projet est à découvrir en cliquant ici.